Association de Recherche
et d'Inventaire Spéléologique
01/01/2021 : L'ARIS vous présente ses meilleurs voeux pour 2021, en espérant que cette année sera plus favorable pour faire de bonnes sorties d'explorations, et comme on en a l'habitude des randonnées prospection
31/12/2021 : Nous avons réalisé 20 sorties cette année... Encore perturbé par le Covid !!!
Participants: Christophe Sévilla, Pascal Mouneyrat
Objectif : Continuer dans la galerie du Covid19. TPST: 7h
Une sortie pour élargir et tirer deux trous dans la galerie du Covid19 au niveau du virage...
Un double tir d'aménagement est réalisé aussi en bas du puits du "Gadin" et un autre au niveau de la galerie "Maret". On évacue aussi tous les blocs qui encombrent ce départ de galerie...
Sortie vers 17h30 et retour à la maison bien fatigué...
Participants: Pascal & Sylvie Mouneyrat, Laurent Tremel, Christophe Sévilla
Objectif: Continuer dans la galerie du Covid19 . TPST: 6h30
Deuxième sortie de cette année 2021 où le rendez-vous est fixé à 8h00 sur le parking, afin d’avoir le temps nécessaire pour une bonne séance souterraine et de sortir suffisamment tôt pour respecter le couvre-feu en vigueur désormais à 18h.
Il fait un froid de canard avec au thermomètre une température affichée de – 3°c mais un vent glacial nous fait amplement trembler et claquer des dents avec un ressenti de bien – 6°c… Nous sautons littéralement dans nos sous-combinaisons, combinaisons et harnais pour entamer au plus vite la montée plus ou moins abritée dans le bois vers la cavité. Arrivés devant l’entrée de Serres des Périers, nous pénétrons sans plus attendre dans la première salle où une chaleur « tropicale » nous accueille !!!
La descente se fait rapidement, après équipement du premier puits. Arrivés à la galerie du Co-vid 19, Pascal commence à déblayer des gros blocs du tir de la semaine dernière, assisté par Christophe qui avec le gros bidon va les trainer sur 14 mètres en marche arrière…
Le double tir précédent a bien fonctionné car il efface l’étroiture avant ce virage.
En se retournant un peu dans le virage, Pascal constate l’arrivée d’une galerie à gauche, en sommet du plafond. Galerie qu’il lui semblait apercevoir déjà depuis de nombreuses sorties mais qui n’est pas, actuellement, pénétrable…
Pascal décide d’avancer un peu plus loin dans la suite de la galerie du Co-vid 19 qui lui semble pénétrable à son gabarit. Il progresse sans grosses difficultés jusqu’à la première barrière précédemment cassée par Christophe. Un virage sur la gauche s’en suit, un peu serré pour lui mais cela passe quand même. Il avance ensuite vers la seconde barrière aperçue la fois précédente et en quelques coups de marteau, il la casse aussi. Bien mouillé par les flaques, il recule et rentre en évacuant des déblais, aidé par Christophe, jusqu’à l’alcôve au pied du puits du Gadin.
Je décide d’aller voir la suite. Je franchis rapidement le terminus de Pascal en calant des blocs cassés dans la fissure centrale d’écoulement des eaux de la galerie et en poussant les autres vers un endroit plus large. Je progresse, toujours à plat à ventre, le casque devant moi, rapidement en ligne droite d’environ 10 mètres de plus jusqu’à un virage à droite, à 90° où la galerie prend alors un autre aspect, portant alors un développement estimé depuis le premier virage, où Pascal vient de découvrir un petit affluent, d’environ une vingtaine de mètres.
La galerie du Co-vid semble « recouper » une diaclase qui serait sur un axe perpendiculaire à cette dernière. L’ensemble prend selon Laurent, qui y est ensuite allé, une direction sud/sud -est. Un petit affluent, en joint de strate et majoritairement calcifié est observé sur la paroi de gauche au niveau du virage alors que sur la droite la galerie prend de la hauteur et se continue. Un écho différent s’y fait entendre laissant penser à la présence d’un méandre et d’une suite prometteuse. J’y observe un visu sur environ 3 mètres avec la possibilité estimée d’y être à quatre pattes. Mais malheureusement, il m’est impossible de sortir de la Co-vid 19 car des strates et/ou anciens planchers stalagmitiques occupent le centre proche de la galerie.
Laurent prend la suite et il dégage avec la massette le premier obstacle mais estime qu’un tir est nécessaire pour le deuxième. Il réalise une seconde vidéo du terminus et quelques photos…
Nous faisons la pause repas trempés, couverts d’argile et frigorifiés, nous décidons d’un commun accord de remonter.
Il est 15h30 quand nous sortons de Serres des Périers où un petit soleil nous réchauffe un peu.
Nous serons donc dans les temps pour respecter le couvre-feu.
Participants: Christophe Sévilla, Pascal Mouneyrat
Objectif : Continuer dans la galerie du Covid19. TPST: 7h
Une sortie pour voir le teminus et trouver une solution pour faire des tirs au fond... Ce que nous pouvons dire, c'est que ca ne va pas être simple et on va attendre que cela séche un peu !!!
Un tir d'aménagement est réalisé aussi au niveau de la galerie "Maret". On évacue aussi un bidon de glaise qui encombre ce départ de galerie...
Sortie vers 15h30 et retour à la maison...
Participants: Sylvie & Pascal Mouneyrat
Objectif : Continuer dans la galerie "Olivier". TPST: 6h
Une sortie pour élargir et tirer deux trous dans la galerie "Olivier"
Un tir d'aménagement est réalisé aussi en bas du puits du "Gadin". On évacue aussi tous les blocs qui encombrent ce départ de galerie... Une vidéo habillage sac poubelle est réalisé par Sylvie et aussi quelques nouvelles photos
Sortie vers 15h30 et retour à la maison...
Participants: Christophe Sévilla, Pascal Mouneyrat, Sylvie Mouneyrat
Objectif : Continuer dans la galerie "Olivier". TPST: 5h
Une sortie pour élargir et tirer 3 trous dans la galerie "Olivier"
Un tir d'aménagement est réalisé aussi en bas du puits du "Gadin". Avant Christophe avait evacué aussi tous les blocs du dernier tir de Pascal et Sylvie de la prédédente sortie...
Sortie vers 16h00 et retour à la maison ...
Participants: Pascal & Sylvie Mouneyrat
Objectif : Visite aven de Rascassols. TPST: 2h
Participants: Christophe Sévilla, Pascal & Sylvie Mouneyrat
Objectif : Continuer dans la galerie "Olivier". TPST: 7h
Une sortie pour nettoyer les trois tirs précédents dans la galerie "Olivier" et ceux du bas du puits du Gadin...
On évacue 10 bidons de gravats et tous les blocs qui encombrent ces tirs...
Un nouveau double tir est réalisé dans la galerie "Olivier"
Sortie vers 17h30 et retour à la maison bien fatigué...
Participants: Christophe Sévilla, Pascal Mouneyrat
Objectif : Continuer dans la galerie "Olivier". TPST: 4h30
Une sortie pour nettoyer les tirs précédents dans la galerie "Olivier"...
Avant de monter rencontre avec le propriétaire de la ferme des Natges qui
est venu ce balader sur le coin, et qui nous indique des trous sur sa ferme...
Descente rapide et on enchaine. Evacuation d'un bidon de gravats car le dernier tir à un peu foiré...
Un nouveau double tir extrêmement renforcé est réalisé dans la galerie "Olivier" !!!
La petite vidéo de Christophe est impressionnante.
Sortie vers 15h45 et retour à la maison...
Participants : Pascal Mouneyrat et Sylvie Mouneyrat TPST : 4h
La veille, Samedi matin à 10h, arrivée sur le parking de Serres des Perriers mais hélas, « mea culpa », j’ai oublié le sac contenant chaussons néoprène, sous-combinaisons et gants… Les événements familiaux des semaines passées nous ont secoué à tous les deux et je reconnais que je ne suis pas tout à fait encore bien là… Après un coup de gueule et un début d’engueulade où je rappelle le nombre de fois où Pascal a oublié mèches à forer, cordes pour descendre, tente pour bivouaquer et j’en passe, nous faisons la paix et rentrons, tous penauds, à la maison…
Donc, Dimanche matin, après recontrôle de tout le matos avant de partir… nous arrivons au parking et nous nous équipons sans problème, ni engueulade !
Il fait déjà 22°c, la journée va être chaude, peut-être aurons-nous un courant d’air significatif malgré le fait que nous avons décidé de ne pas faire de tir. C’est une reprise d’activité après un bon mois sans sortie spéléo. Nos objectifs du jour étant de nettoyer les gravats laissés par le dernier tir, d’aller jusqu’au terminal d’Olivier Maret, d’en mesurer les directions et les distances.
A 10h, nous pénétrons dans la cavité. Nous observons un léger courant d’air soufflant. Pascal équipe le premier puit. L’équipement du deuxième puit est toujours en place et les mousquetons des déviations sont légèrement bloqués, signe que la cavité n’a, sans doute, pas été « visitée ». Nous descendons les puits sans problème.
Il est 10h40, quand nous arrivons à la « salle à manger ». Nous y laissons le kit contenant de quoi nous substanter et ne prenons que le matériel à topographier et l’appareil photo.
Arrivés au « puit du Gadin », nous faisons la remarque que nous aurions dû l’appeler le « puit de la Gadoue », tant à cet endroit nous nous enduisons de cette substance…
Pascal s’engage les pieds les premiers dans la « Covid » pour être plus à son aise pour débarrasser les gravats de la galerie « Maret ». Après quelques reptations humides, plusieurs aller/retour, nous en extrairons 11 bidons que je réparti sur le sol de la galerie du « vestibule ». Au bout d’un certain temps, Pascal décide que la galerie est suffisamment dégagée et nous décidons, d’un commun accord, de passer à la suite de notre objectif du jour : la pointe jusqu’au terminus « Maret ».
Je m’avance alors et prend une photo (n°1) du challenge du jour… Beurk ! C’est humide, boueux et étroit ! Je fais une première mesure avec le disto. Cette première longueur est d’environ 6m50 jusqu’approximativement un premier virage à gauche. Je m’engage et malgré tous mes efforts pour ne pas « tremper », je sens l’humidité pénétrer mes sous-vêtements… La fin de cette portion n’est pas facile. La galerie est en conduite forcée très étroite et remontante. Il n’est pas possible de prendre appui sur les bras et la « propulsion » ne peut se faire qu’avec les pieds… la présence du sol glissant ne facilite pas la progression qui est alors très pénible. Je progresse centimètre par centimètre jusqu’au virage où je peux enfin passer mon deuxième bras devant. Je le négocie cependant sur le côté droit car la configuration de la galerie change passant d’une conduite forcée à un profil de petit méandre. J’ai alors un peu de répit (= de la place plus confortable sur le ventre) pour faire une deuxième mesure jusqu’à ce qui semble être un deuxième virage à droite.
Cette deuxième longueur est approximativement de 2m80. Cette portion de galerie est plus haute que large. Je décide de progresser sur le côté gauche afin de mieux négocier le prochain virage à droite car je n’ai pas suffisamment de place pour progresser à plat. Hélas, je ne progresse pas loin car une lame rocheuse au sol me rentre vite dans les côtes et ma hanche, me laissant, à ce jour, des gros hématomes. Je trouve avec mon bras droit, en hauteur, une margelle rocheuse qui me permet d’avoir une prise pour essayer de monter mon bassin au-dessus de cet obstacle au sol mais mon épaule vient se bloquer sur une protubérance rocheuse… Quelle poisse ! Je ne suis qu’à moins de 1m de ce virage ! Et zut ! Pourquoi je n’ai pas pris la massette ! Je retente mais de nouveau c’est la hanche qui coince ! je recule et je me défonce à nouveau les côtes ! J’évalue la situation… Je prend une photo (n°2). J’observe alors au sol, au niveau de cette lame rocheuse des traces d’impacts. Olivier avait déjà cassé pour passer. Impossible de changer de côté car je ne pourrai pas négocier de dos le virage à droite, c’est trop étroit !
Je décide de reculer et de sortir de ce cloaque ! Quand j’émerge dans le vestibule, je suis trempée, j’ai froid et je suis épuisée. Nous décidons de remonter sans prendre le temps de manger.
A revoir après quelques coups de massette… Il était vraiment doué et calibré pour les étroitures cet Olivier !
Nous sortons de Serres des Perriers, il est 14h. Nous apprécions la chaleur de soleil pour nous sécher et nous réconforter. Nous cassons la croute à l’ombre des arbres à côté de la voiture et regagnons tranquillement notre maison.
Après report sur la topographie en cours, les mesures des axes relevés situent le deuxième virage sous la désobstruction de la diaclase de la « salle à manger ».
L’élargissement de la galerie « Olivier » depuis son départ sur 2,5 m, fait qu’il nous reste environ 4.5 m à élargir jusqu’au premier virage a gauche dans la conduite forcé. La suite devrait être plus facile à calibrer…
La suite à la prochaine sortie…
Participants : Pascal Mouneyrat et Sylvie Mouneyrat TPST : 6h
Après contrôle de tout le matos avant de partir depart pour Serre des Periers… Nous arrivons au parking vers 9h30 et nous nous équipons...
A 10h, nous pénétrons dans la cavité. Nous n'observons pas de courant d’air soufflant notable.
Il est 10h45, quand nous arrivons à la « salle à manger ».
Sylvie prend la massette et part dans la galerie "OM". C’est toujours très humide, boueux et étroit ! Elle progresse centimètre par centimètre jusque aptés le premier virage a gauche où elle peux passer mon deuxième bras devant. Avec la massette elle frappe sur l'arête et la bitouille qui l'avaient arrétée la derniere fois. Finalement elle arrive à passer sur le coté avec un bras devant et le virage a droite aussi !
Dans le virage il y a la cheminée que "OM" avait vue. Sylvie fait une petite escalade et la topographie, c'est une remontée de 2,50. On est loin de la diaclase du haut...
Au pied de la cheminée cela continue sur quelques metres, jusqu'au terminus "OM" infranchissable sans gros travaux... Cela part en direction de la "Grande Galerie" mais 10m plus bas sur la topographie...
Sylvie termine la topo et on décide de remonter assez décus par cette galerie et tous les efforts réalisés pour la parcourir...
On décide alors d'aller ce reconforter avec une petite biere à St Jean de Buéges
Participants: Claude Viladomat, Daniel Caumont
Objectif : Elargissement & Vérification courant d'air. TPST: 3h
Nous retournons a cette cavité de la commune de Brissac pour 2 raisons :
1- vérifier si perception de courant d'air a l'étroiture-puits
2- élargissement de cette étroiture très sportive
Nous constatons la présence de courant d'air dans cette étroiture ce qui n'était pas le cas lors de notre précédente
visite le 08 mars 2019.
Ce dernier est suffisamment fort pour évacuer les gaz de tirs immédiatement et à faire vasciller la flamme d'une bougie.
Procéder a l'élargissement de cette étroiture qui donne directement dans le vide d'un surplomb de 3 mètres n'est pas un luxe. S'y engager en remontant relevant d'un effort assez pénible. Il n'est pas concevable d'entreprendre des travaux au delà dans cette cavité sans élargissement et aménagement de ce passage.
L'étroiture franchie après deux gros tirs, le doc part en reconnaissance dans le réseau qui lui fait suite.
En bas, une galerie en pente et ébouleuse prolonge ce puits. Il repère le départ du conduit terminal par lequel se prolonge la cavité et dans lequel nous avions (avec des moyens très précaires déjà creusé en 1979) mais ne s'y engage pas. Il constate que le point bas de la galerie est occupé par une couche d'argile de décantation.
Pendant ce temps, je retourne comme je l'avais lors de la sortie du 08 mars, dans la trémie qui correspond a la base
de l'entrée n°2 de la cavité.
J'y constate un fort courant d'air (13°) intermittent. Ce qui n'était pas le cas le 08 mars où ce dernier était fort et stable. Il se peut que ce jour un équilibre s'établisse entre les deux entrées de la cavité ?. Sauf que seul lors de l'interruption, l'ai aspirant contraire n'est pas perceptible.
Le courant d'air ne viendrait t-il pas de l'éboulis comme je le suppose depuis longtemps et non de le l'entrée n°2.
Cela reste a prouver, mais en hiver par froid intense...
Il faudra du renfort pour la prochaine sortie pour équiper l'étroiture-puits convenablement et la poursuite
des travaux au terminus de 1979.
Température extérieure a l'entrée de la cavité : 34°. Dans l'étroiture-puits : 12°
Photos de l'étroiture surplombante. Photo du porche d'entrée n°1 (11m x 9 m)
Participants : Sylvie et Pascal Mouneyrat, Daniel Caumont
Nous revenons sur cette cavité pour vérifier le courant d’air perçu au point bas de cette dernière lors de nos précédentes explorations. Il fait plus de 30° a l’extérieur, les conditions sont favorables. Nous constatons que la doline d’effondrement de l’entrée n’a pas bougé et qu’aucune chute de blocs n’est venue obstruer le conduit vertical étroit qui la prolonge en profondeur. Arrivés au fond (-12) dans le colmatage argileux et pierreux nous testons le courant d’air a l’encens et à la petite bougie espérant qu’il pourrait s’y cacher un possible départ. Hélas, aucun courant d’air probant n’y est vraiment perceptible. Le colmatage semble compact. La cavité est fraîche (-11°) mais le courant d’air frais ressenti ne provient pas du colmatage mais sans doute des fractures bien visibles qui cisaillent les parois de la cavité et qui la prolonge en profondeur. L’air remonte des profondeurs en suivant les fissurations.
Pendant notre visite et notre tentative de désobstruction rapide du point bas, une série de chutes de petites pierres, issu sans doute de la surface et annonçant un probable éboulement plus important nous incite à quitter rapidement les lieux.
Cette cavité d’effondrement est dangereuse. De très gros blocs en porte à faux et fissurés en instance de décollement surplombent le point bas, seul point de désobstruction possible.
Il est bon de rappeler que la coloration que nous avons effectuée dans cette cavité est ressortie 12 km plus loin a la source de l’Avèze (Brissac) et que sa surveillance s’impose au cas ou l’effondrement de l’ensemble de la doline viendrait à évoluer.
Profitant de notre descente de la Sauvie pour rejoindre sur le chemin du retour la vallée des Natges, nous en profitons pour rechercher (une fois de plus et ce sera la quatrième en trois ans) le fameux aven des Galets découvert il y a une vingtaine d’année en contre haut de la piste au niveau du parking de l’aven de Fouillac.
Pascal profitant de notre prospection avec Sylvie à la recherche de cette cavité pour descendre dans l’aven du Figuier, cavité située en contrebas dans la combe.
Un hasard extraordinaire lié a la végétation des buis entièrement ravagée par la pyrale nous fait retrouver cet aven a quelques mètres seulement de la piste. Nous le recherchions en fait chaque fois bien trop haut au-dessus de cette dernière.
Son entrée (1m x 0,80m) a 5 mètres de la piste est dissimulée sous un gros bloc qui n’est autre qu’une concrétion de calcite démantelée et décolorée par l’érosion. On descend de 2,50 mètres en désescalade pour s’engager dans un petit couloir pentu de 5 mètres de long (2m de large) au sol encombré de gros blocs. Une étroiture verticale de 1m donne accès à un prolongement du couloir d’entrée. Au bout de 3 mètres un colmatage de blocs soudés par la calcite colmate la cavité (-7) Sous l’étroiture d’accès, un décollement de plancher montre un placage de galets de quartz et d’autres éléments a identifier.
Vu la situation de cette cavité dans la combe de Fouillac et sur une cote de niveau du massif dans quelle s’est établi les plus importantes cavités du massif (Leicasse, Fouillac…) il est évident que la désobtruction de cette cavité s’impose. La présence des galets étant une preuve irréfutable d’un rôle de perte de la Vis lorsque cette dernière circulait sur cette cote. Se priver d’un travail sérieux sur cette cavité serait une erreur. Aucune cavité du secteur, voire de ce versant du massif ne présentant de vestiges liés a un paléo niveaux de cette rivière. Les remplissages prélevés à la grotte exsurgence du Garrel de l’autre côté du massif ayant révélés l’existence d’une relation de cette cavité avec les gorges de la Vis.
Suite a l’exploration de cette cavité, nous nous rendons dans le secteur de Larret pour tenter de retrouver l’entrée de l’aven n°2 du Mas Vieux dans lequel il y aurait des travaux a poursuivre, a 54m. Cette cavité, la plus profonde du secteur est bien placée sur le réseau de la Buèges. La végétation ayant copieusement poussée (buis, noisetiers) depuis nous anciennes explorations de cette cavité, nous n’en retrouvons pas l’entrée (1m x 0,80m) pourtant située en contrebas d’un lapiaz marqué par des cannelures importantes. Il faudra revenir.
Participants: Claude Viladomat, Pascal Mouneyrat
Objectif : Trouver une suite & Vérification courant d'air. TPST: 4h
Visite complète de cette cavité de la commune de Brissac, pas de courant d'air notable dans cette cavité mis à part la circulation entre les différentes entrées, ou le courant d'air s'inverse très souvent.
Nous avons amélioré l'équipement du puits de 5 m, et tout bien fouillé et escaladé, bilan aucun courant d'air dans cette partie. Tout est colmaté par de l'argile très humide ou par le concrétionnement. Il est assez improbable de trouver une suite sans un courant d'air à suivre. Pour nous après plusieurs sorties, l'affaire est close…
Participants : Pascal Mouneyrat, Claude Viladomat, Daniel Caumont
Le but de cette sortie était d’en découdre (de tenter…) avec une résurgence peu connue de la rive gauche de la Vis : La source du Castellas (Commune de Gorniès).
Pour ce faire, il était nécessaire de revoir des évents temporaires repérés il y a une vingtaine d’années dans le ravin du Roucas, système hydrographique situé en val du hameau des Claux. Exutoires de trop plein probables de cette belle source situés a moins de 200 mètres de cette dernière.
Maintes prospections dans ce ravin nous ont conduit sur un évent temporaire affluent en rive gauche du ravin principal. Légèrement surelevé ce dernier (190m m d’alt – soit 12 mètres au-dessus du niveau de la source du Castellas) se présente comme un orifice de 2m x 1m donnant suite aux travaux que nous y avons effectués, sur un ressaut de 2 mètres. Après dégagement de quelques blocs permettant de faciliter le travail a sa base ou se présente un départ aéré plusieurs tirs nous ont permis de visualiser une diaclase très étroite (environ 20 cm au départ). Diaclase, qui hélas, se prolonge dans ce gabarit sur 3 mètres environ !. Au-delà de ce qui est visible, le mystère reste entier. La diaclase s’élargit t-elle ?, plonge t-elle en profondeur ? donne t-elle dans une galerie ou croisement de diaclase ?. Rien, hélas ne permet de le dire.
Seule chose importante, la présence d’un courant d’air régulier, signe que cet évent est bien en rapport avec un réseau, fort probablement,et vu sa situation non anodine, avec celui de la source du Castellas. Source d’un débit de 10l/s a 300 l/s. (selon H. Paloc).
La présence de ce courant d’air en cette période d’étiage prononcé montre que le réseau de cette source peut être accessible et qu’il présente de toute évidence des galeries exondées.
Il reste toutefois à surveiller le régime hivernal de l’évent (courant d’air) pour vérifier si durant cette période la mise en charge du réseau en interdit toute exploration. Il est intéressant aussi de se rendre sur les lieux en cas d’épisode Cévenol pour en vérifier le débit d’exhaure de l’ensemble.
Participants: Sylvie Mouneyrat, Pascal Mouneyrat, Thierry Baritaud (SCP-24)
Une semaine autour de la prospection en plongée dans ce beau département de la Dordogne
Plusieurs résurgence visitées et a revoir prochainement : Besan, Puiguillem, Brouchaud, le Roc Blanc
Visite de la grotte de tourtoirac sur 1 km,depuis la partie aménagé pour la pose de capteurs pour les relevés de températures et de pressions.
Participants: Claude Viladomat, Daniel Caumont, Jean Pierre Blazy, Christophe Sevilla, Serge Nurit, Sylvie et Pascal Mouneyrat
Objectif : Elargissement du terminus & Vérification courant d'air. TPST: 6h
Nous retournons dans cette cavité après deux ans d'absence, le Covid est passé par là... Cette sortie nous permet de nous retrouver et ainsi de relancer une dynamique de sorties.
Une bonne surprise, la venue de Serge Nurit qui se joint à nous pour cette exploration.
4 tirs sont réalisés au terminus par Pascal (2), Serge(1), Christophe(1) et 2 autres pour le confort de Pascal qui avait du mal à repasser l'étroiture verticale, un peu serrée pour lui...
Christophe a fait de nombreuses photos de la cavité avec les différents modèles présents à cette sortie. Les photos sont consultables sur la page photos dédiée du site web.
Une petite progression ce jour, car les conditions étaient difficiles pour avancer dans cette cavité. Christophe résume bien les lieux avec son croquis d’explo et la complexité de trouver une suite facile à désobstruer. En fonction de notre matériel du jour Pascal a préféré forcer le terminus ou un soupirail semblait prometteur. On a donc réussi à passer l’obstacle (Christophe), il reste à terminer l’élargissement, vue sur 2 mètres, une draperie empêche de voir la suite, mais les pierres lancées dévalent sur 8 à 10 m, rejoignant certainement le parcours de la lucarne…
La suite au prochain épisode… La sortie du trou se fait sans encombre malgré les obstacles nombreux et variés à franchir. Le retour aux véhicules se fait à la nuit tombée…
Participants : Pascal Mouneyrat, Christophe Sevilla, Claude Viladomat, Daniel Caumont
Le but de cette sortie était de poursuivre les travaux sur le contexte de la source du Castellas dans les gorges de la Vis.
Vu que nous étions quatre, nous nous sommes divisés en deux groupes. Un groupe pour poursuivre les travaux sur l’évent du Roucas n°3 (Pascal Mouneyrat et Christophe Sevilla) et un autre groupe (Claude Viladomat et Daniel Caumont) a l’évent n°1 située sous le pont routier. Une cavité que Daniel Caumont avait vu couler (bouillonnements) dans les années 1980.
Dans l’évent n°3 plusieurs tirs ont permis de progresser de 1m environ. On voit désormais nettement l’eau qui immerge la diaclase dans laquelle s’effectuent les tirs d’élargissement dits « de confort ». L’eau semble profonde (1m) d’après le test au bâton effectué par Pascal. On ne voit toujours rien d’autre de particulier pour l’instant. Pas de courant d’air.
Note : un pompage de cette nappe d’eau permettrait d’en connaitre l’importance et peut être de dégager un mouvement d’air. A prévoir (Voir compte rendu plus précis de cette équipe).
Dans l’évent n°1 (sous le pont) plusieurs tirs et autres élargissement de Claude et Daniel permettent de venir à bout d’une fracture perpendiculaire au ravin et parallèle à la route située en contrehaut. Fracture (accident local ?) par laquelle semblent provenir les venues de crues. Le passage est très étroit et agressif. Il est franchi en fin de journée par Christophe qui progresse au-delà de cette dernière dans un conduit étroit légèrement remontant de 5m environ (0,80m de large environ) et au-delà duquel une lucarne (40cm x 0,30m) laisse entrevoir une continuation de même gabarit !. Il n’y avait pas de courant d’air. Cette cavité qui se trouve 2,50 mètres au-dessus de la Vis devrait théoriquement donner sur un siphon si son franchissement est possible. Sauf, si le compartiment Ouest de la fracture (empilage stratigraphique) c’est-à-dire celui de droite) est surelevé par rapport à l’autre compartiment (faille) libérant ainsi une galerie supérieure. Son intérêt de pénétration est seul lié à cette possibilité sauf si le siphon est plongeable. A revoir.
Source du Castellas : Un passage à cette source (Daniel) permet de constater une augmentation de débit par rapport à la précédente sortie de 20 l/s environ supplémentaire soit un total de 50l/s environ. Augmentation de débit relative à la décrue d’un épisode Cévenol de moins d’une semaine. Une prise d’orientation par du griffon supérieur (ne fonctionnant qu’en crues) de la source donne une orientation de 244° (WSW) tout à fait compatible avec les cavités sur lesquelles nous travaillons situées à 250 m dans ce même axe.
Note : avant d’entreprendre ces travaux Daniel enfume un trou repéré lors des sorties précédentes situé en contrebas de la route et dans le plus bas du talus de cette dernière. Le fumigène ressort quelques minutes après au trou supérieur situé à 6 m de la route. Une liaison de tube à vent semble exister entre les deux cavités. A revoir en été tout de même pour vérification de l’inversion du tube à vent.
Date : Dimanche 14 Novembre 2021
Participants : Christophe Sevilla, Daniel Caumont
Rappel : Le but de cette sortie était de poursuivre les travaux entrepris cet été dans la grotte de Baume-Cellier (commune de Saint-Guilhem le Désert) cavité intéressant le système de la grotte des Arbousiers. Le terminus de cette cavité au-delà de laquelle le mystère d’une possible continuation est possible n’étant positionné qu’à 25 mètres du terminus légèrement décalé (Ouest) de la grotte des Arbousiers. Grotte des Arbousiers dont les observations effectuées hier dans la Baume Saignier semblent désigner comme une cavité ayant eue un rôle d’affluent et non de réseau principal venant en prolongement de la Baume Cellier…
Buts de ces travaux : L’hypothèse en présence étant d’interroger les conséquences spéléologiques possibles (relation tardive de capture au profit du système inférieur du Boulidou du Sergent) de l’accident principal NNE-SSW qui marque la base du Roc de la Vigne. Sachant que le jeu tectonique de ce dernier (post oligocène) est postérieur à la formation des deux cavités évoquées (Mio-Pliocène). Le décalage des bancs dolomitique en profondeur (Dogger) et en hauteur (Jurassique Sup) ayant eu pour conséquence possible, non seulement de cisailler ce qui constituait au départ un même système, mais par la même occasion, de générer un réseau de fracturations verticales (réseau vertical spéléologiquement pénétrable ?) permettant aux eaux d’infiltration locales de rejoindre le système du Sergent (Voir pour plus de détail mon ouvrage sur la Grotte du Sergent – Explokarst n°2 dans lequel on peut trouver des croquis, dessins explicatifs).
C’est cette possibilité hypothétique de développement en profondeur vers le Grand Boulidou du Sergent qui est l’enjeu de ces travaux. Qui ne tente rien en spéléo n’a rien !.
Travaux effectués : Baume Cellier : Plusieurs tirs ayant été effectués cet été par Claude Viladomat dans la galerie terminale remontante. Un très léger courant d’air avait été perçu dans un entre blocs de la trémie terminale.
La sortie d’hier a consisté dans un premier temps à mettre en place la soufflerie ingénieuse confectionnée par Christophe, système permettant une évacuation des gaz de tirs au niveau du lieu même de désobstruction. Un système qui s’est avéré efficace. 7 tirs ont été effectués avec grand professionnalisme par Christophe. Ils ont permis de s’avancer de 1m environ sans pour autant atteindre du pénétrable. Les photos prises à bout de bras derrière un bloc permettent de constater qu’il y a bien un départ, certes étroit, mais un départ entre la paroi de la galerie et le remplissage calcité de la trémie. On se trouve en fait dans le même cas de figure que dans la grotte des Arbousiers.
Conclusion : Travail à poursuivre pour bien vérifier si ce départ ne pourrait pas permettre de contourner la trémie. Encore un bon mètre à dégager pour s’en assurer !.
Autre chose à faire : Vérifier si on entend les tirs effectués à la grotte des Arbousiers (25 m de distance !) à cet endroit me parait aussi intéressant. A prévoir pour la prochaine sortie aux Arbousiers.
Participants : Christophe Sevilla, Claude Viladomat, Pascal Mouneyrat
Continuation de la désobstruction au niveau du pont rocheux que l’on avait finit par casser lors de la sortie précédente. Après quelque élargissement on arrive à voir la suite qui descend de 2,5 m recoupant une petite galerie. On ne voie pas à droite et à gauche de celle-ci, malgré des photos et vidéos réalisés. Avant de partir Christophe tente de passer ses jambes jusqu’au hanches et cela passerai presque, mais il serait dans l’impossibilité de remonter… Un double tir de confort est réalisé pour la prochaine fois. Le Doc pense que l’on s’est gazé un peu, malgré l’arrivé d’air frai du system de ventilation de Christophe, moi je n’ai pas été incommodé du tout par cela... Au total 7 tirs donc un qui a fait pchit dans une coulée de calcite, c’est celui-ci qui nous a fait pas mal de fumée…
Pour la prochaine sortie, on pense que cela devrait passer très rapidement, en tout cas le courant d’air que l’on avait était très encourageant…
Participants : Christophe Sevilla, Claude Viladomat, Pascal Mouneyrat, Sylvie Mouneyrat, Daniel Caumont
12/12/2021
En ce matin d’hiver nous nous retrouvons tous sur le parking du « Sergent », Daniel et une amie Annie vont faire un tour à la Baume Cellier pour essayer de communiquer avec nous avec un talkie-walkie…
Aux Arbousiers, nous savions qu’il nous fallait 1 ou 2 tirs pour passer enfin dans le trou de sourie que nous avions désobstrué depuis plusieurs séances, en commençant par le pont rocheux. Les tirs réussis Christophe fait une tentative pour descendre les 2,5 m du ressaut. Il réussit et l’on suit rapidement au milieu de quelques concrétions blanches qui finirons mal vue l’étroitesse du lieu, et au grand désespoir du Doc…
Un puit d’environ 10 m nous bloque et il faut aussi un double tir pour l’ouvrir. Une fois effectué la descente s’organise Pascal, Claude (Le Doc), Sylvie et Christophe prennent pied au bas du puits et ils découvrent une belle salle concrétionnée, et une haute diaclase avec un lac de 8 m x 1,20 m et d’une profondeur de plus d’un mètre…
Pas de suite évidente car tous les départs sont bouchés par des concrétions et coulées de calcites avec aucun courant d’air notable.
Christophe fait une batterie de photos que j’ai publié sur le site et nous sortons tard du trou avec une mauvaise surprise, un PV sur chaque véhicule…
19/12/2021
Pour cette sortie l’objectif est double et nous constituons 2 équipes, Pascal et Sylvie qui vont faire la topographie et Christophe et Claude qui vont faire de la désobstruction en face en haut du puits en direction de la Baume Cellier…
La topographie est réalisée et le report sera fait le lendemain pour comprendre le fonctionnement que cette zone du trou. Christophe et le Doc réussissent à ouvrir le départ qu’ils avaient vu et à progresser sur 5 à 6 mètres après avoir tergiversé sur le cassage d’un gour concrétionné…
Cela peut éventuellement continuer et il faudra probablement bien casser et effectuer des tirs. L’intérêt est assez limité et il faudrait avant attendre l’été pour confirmer un bon courant d’air.
On est proche de la Baume Cellier et une jonction n’est pas envisageable, car se serait la destruction de la grotte des Arbousiers…
Après analyse de la topographie Pascal et Daniel pensent qu’il faudrait plutôt continuer la désobstruction de la Baume en espérant croiser une galerie orientée sur la faille…
Retour à la voiture de Pascal, et cette fois ci pas de PV, car on avait indiqué sur le par-brise "SPELEO EN COURS D'EXPLORATION"...
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