Association de Recherche
et d'Inventaire Spéléologique
01/01/2022 : L'ARIS vous présente ses meilleurs voeux en espérant encore que cette année sera plus favorable pour faire de bonnes sorties d'explorations comme on en a l'habitude et des randonnées prospection propice à la découverte de nouveaux phénomènes karstiques prometteurs...
31/12/2022 : Nous avons réalisé 25 dates de sorties cette année, sans compter les journées en camp !!!
Participants: Sylvie MOUNEYRAT, Pascal MOUNEYRAT
Objectif : Prospection. TPST: 5h
Sortie un peu pluvieuse avec le chien pour découvrir un peu le secteur au dessus de la grotte de Clamouse. Visite de quelques petites cavités.
Participants: Sylvie MOUNEYRAT, Pascal MOUNEYRAT
Objectif : Prospection. TPST: 5h
Sortie avec le chien, on remonte les gorges de l'hérault depuis le parking en face de Clamouse, passage sur l'autre rive par le pont balade jusqu'a Saint Guillem le Désert que l'on surplombe.
Participants: Didier Lobel, Daniel Caumont, Claude Viladomat, , Pascal Mouneyrat
Objectif : Prospection. TPST: 5h
Prospection autour de de Brissac, recherche de la grotte-aven de Brissac (Toujours pas trouvé), visite de plusieurs cavités et de nouvelles amenés par Didier (Grotte du Plan de Majurade, tres intéressante avec courant d'air à confirmer...)
Participants: Sylvie MOUNEYRAT, Pascal MOUNEYRAT
Objectif : Prospection. TPST: 5h
Sortie trés venteuse avec le chien pour découvrir un peu le secteur au dessus de la grotte aven du Sergent. Repérage de quelques petites cavités.
Participants : Didier Lobel, Claude Viladomat, Daniel Caumont
Travail effectué : localisation précise du courant d’air aspirant repéré lors de la précédente visite. Le courant d’air aspirant est toujours présent ce jour au même endroit. Il fait 7° dans la cavité au point d’aspiration, même température qu’à l’extérieur à quelques mètres de ce dernier. Aspiration normale pour un réseau (ou tube à vent) en régime hivernal.
Une expérience au fumigène nous démontre que le courant d’air aspirant ne remonte pas dans la diaclase la plus haute, mais s’engage bien au-delà de l’effondrement sous une voute. Une brève visite en surface dans les lapiaz ne donne aucun résultat. Après décision d’attaquer ce point qui est situé à mi-distance entre le point le plus bas et le plus haut de l’effondrement qui caractérise cette cavité et qui en obstrue le prolongement, nous constatons rapidement après quelques tirs que la cavité se développe bien sous une voute horizontale. La partie droite qui vient butter contre cette dernière est constituée d’un agrégat de brèches et de calcite. C’est entre la paroi de gauche et ce remplissage informe que s’effectue la désobstruction. Le visu sur environ 5 mètres montre qu’il y a certes du travail de désobstruction à effectuer pour atteindre ce point extrême où la voute se prolonge, mais que le jeu en vaut la chandelle. Le courant d’air étant là pour l’attester.
Plusieurs tirs effectués (consciencieusement) par le doc (hyper motivé) ont permis hélas de progresser de seulement un mètre en raison de la spécificité de la grèze dans laquelle les trous de mine rencontrent des vides qui font fuser les tirs. Barre à mine et pied de biche absents lors de cette désobstruction seront bien utiles lors de la prochaine séance. Aucun problème pour le stockage des débris des tirs. En quittant les lieux ver 16h30 une nouvelle expérience à l’encens confirme l’état constant ce jour d’aspiration de notre point de désobstruction. Nous avons choisi le bon endroit pour creuser dans cette cavité ou bien des collègues se sont cassés les dents… y compris en creusant à l’aval !
Notes :
La grotte du « Plan de la Majurade » s’ouvre dans un contexte très intéressant car proche (1500 mètres au nord) de la source de l’Avèze (Parc de Brissac) et dans l’alignement de l’abîme de Rabanel et de la grotte du Bois de Long et en position la plus basse comme s’il s’agissait de l’exutoire inférieur d’un paléo système étagé.
Son entrée n’est pas celle d’un porche classique représentant la sortie de cet hypothétique exutoire mais le résultat de l’arasement d’une vaste galerie par l’érosion générée par un grand thalweg qui descend de la Séranne (le même dans lequel se situe l’abîme de Rabanel !)
Lorsque l’on se présente à son entrée, on constate l’existence d’un amont et d’un aval de cette galerie dont la partie nord efflanquée est caractérisée par un important effondrement de blocs de parois. Blocs imposants qui lors de leur chute ont copieusement obstrué (la grèze glaciaire y aidant par la suite lors des dernières glaciations) le départ de la galerie vers l‘amont du massif. Celle que nos travaux cherchent à atteindre.
Participants: Sylvie MOUNEYRAT, Pascal MOUNEYRAT, Membres du SCP (24)
Retrouvaille avec la grotte de Douimes qui fait presque 1km
Désobstruction sur 2 jours de la trémie qui s’est effondré nous bloquant le passage vers le fond. L'objectif étant la poursuite de l'exploration des siphons de la cavité.
Visite des pertes du réseau des Douimes. Perte de Lachaud et de Chateau Redon
Captage du Roc Blanc, 2 journées de désobstruction pour faire une petite première de 110 m avec un arrêt sur voute mouillante (en attente d’autorisation de la mairie pour poursuivre une prochaine fois)
Quelques retrouvaille de 20 années et de bons repas conviviales (foie gras, truffes, et bon pain, sans compter une raclette pour mon anniversaire.)
Parts : Jean-Pierre Blazy, Didier Löbel, Claude Viladomat, Daniel Caumont
Notre joyeuse équipe s’engage dans la cavité vers 10h45… Il y a du travail. Après déblaiement des tirs de la précédente sortie a l’aide du précieux pied de biche de Didier, quelques fragments récalcitrants de calcite sont péniblement extraits. Jean-Pierre s’y emploi avec obstination. Un tir de confort du Doc permet de mieux s’engager dans l’antre de la poussière, antre qui nous contraint Jean-Pierre et moi-même à s’équiper d’un masque. Le doc, lui, qui n’aime pas les courants d’air, fuit vers la sortie… tout en chantant un air de Madona !.
Le travail se complique, mais grâce à l’expérience du Doc le plancher peu épais de calcite mais récalcitrant aux tirs et qui divise le boyau dans lequel on travaille cède en partie ébranlé par ces derniers. On progresse… lentement mais sûrement. Ça fait mal aux côtes…
Vers 17h30, avant de quitter les lieux, le chantier le permettant désormais, Le Doc et Jean-Pierre parviennent à découvrir (enfin !) la suite qui au-delà de ce fameux plancher de calcite cache la suite. La vraie semble t-il. La paroi s’éloigne du remplissage merdique et le noir de l’inconnu est là.
La suite : Un départ vertical pénétrable et une paroi de galerie (« enfin, nous sommes dans une grotte » : dernières paroles du Doc ».
A la prochaine séance, on passe !!!!
Météo des lieux ce jour : Temp moyenne extérieure 13°. Dans cavité : 12°5
Vent par rafales par intermittence à l’extérieur. Courant d’air variable dans la cavité. Majoritairement soufflant.
COMMENTAIRES PROVISOIRES
Sans vouloir vendre la peau de l’Ours sans l’avoir tué (peuchère) voici quelques éléments intéressant la grotte du Plan de la Majurade.
Cette cavité est située 960 mètres au nord-nord-est de l’abîme de Rabanel, orientation totalement en concordance avec le faisceau tectonique qui délimite au nord le sommet du Roc Blanc et le corps principal de ce sommet avec le bois de Montmal. Un accident qui structuralement sépare ces deux régions naturelles du massif en deux blocs géo-spéléologiquement (et hydrogéologiquement) indépendants. La carte géologique montre que cette cavité est quasiment positionnée sur un des accidents principaux de ce faisceau qui se prolonge sous la plaine des Caizergues en direction du Thaurac. C’est ce même faisceau qui rejoint la faille des Cévennes et qui délimite aussi ce massif avec la plaine de Montoulieu. Il s’agit donc d’un important accident.
Accident probablement à l’origine (et ce n’est pas un hasard que l’abîme de Rabanel s’y trouve positionné dessus) d’un paléo réseau souterrain issu d’anciennes pertes de la Vis lorsque cette dernière circulait sur le replat des Euzes (alt 450 NGF). Replat caractéristique de ce niveau qui est le même que celui que l’on trouve à la Sauvie (où se trouve la perte Sylvie). Un réseau qui trouvait son débouché sur la plaine des Caizergues (sous les sédiments actuels) et sur le trajet duquel la grotte de la Majurade (tronçon de ce réseau) se trouve idéalement positionnée.
La grotte de la Majurade pourrait donc expliquer certains éléments de l’abîme de Rabanel dont on ne comprend pas très bien les divers rôles anciens
DONNEES TECHNIQUES (Provisoires)
Entrée Rabanel : alt : 330 m Profondeur : - 185 - Fond alt : 145 m (NGF)
Fond Rabanel : 15 m en dénivelé au-dessus de la source de Brissac (L’Avèze qui est située 1200 mètres au-sud-sud-est.
Grotte du Plan de la Majurade : 215 m NGF
Distance Rabanel – Grotte de la Majurade : 950 mètres
La base du grand puits de Rabanel est à 133m : soit 82 m au-dessus de l’entrée de la Majurade
Le réseau « Romain de Rabanel » (cote 310/320 NGF) est 105 mètres en dénivelé au-dessus de la Majurade et au même niveau que la grotte du Bois de Long !
Parts : Jean-Pierre Blazy, Didier Löbel, Claude Viladomat, Pascal Mouneyrat
Un gros tir renforcé débloque la situation des trois dernières sorties. Après un bon nettoyage des plus bros débris, le Doc progresse sur 2.5 m et il essai de voir la suite… Jean Pierre remplace le Doc et il évacue les gros blocs restants du tir. Il localise aussi la suite en face, car en bas c'est trop petit (10 cm).
Puis c'est au tour de Pascal qui s'acharne pendant 1h30 à élargir et il réussit à ouvrir un passage pénétrable pour Jean Pierre. Il franchi l'étroiture ouverte et progresse sur 3 m donc 6 mètres en tout depuis le gros tir. Malheureusement pas de suite évidente et plus de courant d'air ce jour…
Une remonté lui permet de jonctionner avec la galerie supérieure exploré par un autre club et il y voit bien un départ dans cette partie mais très bas.
Donc mis à part la jonction des deux galeries on ne voit pas comment poursuivre ici car la roche n'est pas bonne pour les tirs avec des pailles classiques. IL faut surveiller l’air dans ce trou par forte chaleur pour peut être nous indiquer la suite…
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Membres du SCP (24)
Desob a grotte de Douimes de droite qui fait presque 1km. Mise en place de 2 étais pour consolider la trémie qui s’est effondré nous bloquant le passage vers le fond. L'objectif est réussit et nous pouvons de nouveau parcourir cette belle cavité jusqu'au terminus.
Visite de la grotte de Villars et désob d'un nouveau trou à coté avec la topo réalisé.
Captage du Roc Blanc, visite a notre terminus et topographie de la cavité.
Invité a la réunion hebdomadaire du SCP(24), pour expliquer les prochaines action a faire au Douimes
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Daniel CAUMONT, Claude VIDALOMAT
Roucas 3 : Progression en suivant le courant d'air, avec de nombreux tir...
Arret pour cette année a 20m de l'entrée...
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Daniel CAUMONT, Sylvie MOUNEYRAT
Compte-rendu rapide en attendant un document plus détaillé avec photographies, topographies, plans
et coupes et perspectives d’avenir.
Les plongeurs du projet CEP (Coudoulière Exploration Project) :
Anton van Rosmalen, Jan Mulder, Jeroen Veltrop, Frank Vasseur, Mehdi Dighouth, Sander
Jansson
Les topographes du projet CEP :
Anton van Rosmalen (ENC3 - SeaCraft), Jan Mulder (DistoX2), Jeroen Veltrop, Frank Vasseur
(Mnemo), Ludovic Leterme (DistoX2).
Traitement des données topographiques :
Anton van Rosmalen, Jan Mulder, Frank Vasseur, Pascal Mouneyrat, Daniel Chailloux
Radiolocalisation :
Daniel Chailloux, Sylvie et Pascal Mouneyrat, Daniel Caumont, Michel Roux, Hubert Borg, Michel
Ferrier, Olivier Flatry, Jean-Paul Paloc
Voici les grandes étapes de cette expédition :
Mardi 12 juillet : Jan, Jeroen et Frank plongent pour poursuivre la topographie du siphon Touloum à partir de la dernière station posée par Frank en juillet 2019 à 1170 m de l’entrée à la cote de -93m. Le système de navigation et de topographie ENC3 – SeaCraft est installé sur le scooter d’Anton. Ce dispositif permettra de réduire considérablement les temps de plongée et de décompression. Frank relèvera avec son Mnemo les dernières dizaines de mètres lors des paliers de décompression avant de rentrer dans la fameuse Salle des Provencaux. Deux heures et trente-cinq minutes auront été nécessaires pour franchir le siphon Touloum de 1736 mètres de longueur (temps de réparation de la ligne en plusieurs endroits, de topographie et de décompression compris).
Après avoir déposé et sécurisé leurs équipements de plongée, les plongeurs partent à la découverte de la Salle des Provencaux. Un éboulis impressionnant se présente devant eux. Une visée au DistoX leur indique une longueur de 80 mètres en direction du plafond de la salle. Ils escaladent avec une grande prudence les énormes blocs d’effondrement. Patrick Bolagno ne s’était pas trompé dans sa description, la salle est grande, très grande. Au passage et à mi-hauteur de l’éboulis, Jan repère l’endroit idéal pour installer la balise. La progression dans la salle continue à travers des dalles et des blocs effondrés des parois et du plafond. Le haut de la salle constituera le point à le pas dépasser sans une corde d’assurance. Une visée indiquera que le mur terminal de la salle est à environ 55 mètres de là et qu’un puits d’une quinzaine de mètres serait à équiper pour atteindre une surface plane désignée par Patrick Bolagno comme étant une plage de sable.
Le cheminement topographié dans la salle en partant du point d’émergence du siphon Touloum jusqu’à
la plage est de 398 mètres. Patrick Bolagno l’avait estimé à 350 mètres.
L’extrémité S-W de la Salle des Provencaux présente des montées en charge importantes au vu de la boue plaquée sur les parois et sur les blocs.
Au point le plus élevé de la salle, deux chaos de blocs ralentissent la progression. Le plus en amont cache un départ de 4 x 7 mètres ! Il ne sera pas exploré ce jour.
En paroi de droite (rive gauche), un dièdre cache une arrivée d’eau qui s’échappe d’un méandre de 1 mètre de large pour 4 mètres de haut. Malheureusement ce méandre ne sera atteignable qu’après une escalade artificielle d’une dizaine de mètres. La paroi est surplombante. Ce sera pour une future
expédition.
Jan lève la topographie à partir du dernier chaos en direction du siphon. Les données sont enregistrées dans le DistoX car son PDA Topodroid n’a pas aimé l’humidité de sa combinaison étanche. Rentré au gîte, le PDA reprend des couleurs et les données sont transférées vers le logiciel Topodroid sans problème.
Quelle belle surprise de lire les dimensions de l’éboulis et en particulier de sa hauteur, 104 mètres. Au
point haut de la salle, le plafond atteint une hauteur de 113 mètres.
Les plongeurs pensent au retour. Le rééquipent dans la vasque du siphon n’est pas aisée. Frank découvre les chaussures d’exploration de Patrick Bolagno à -20 derrière un bloc, qui lui seront remises en souvenir lors de la projection publique à Pégairolles le samedi soir.
Les plongeurs hollandais parcourront le siphon Touloum en moins de temps que Frank car leurs scooters sont plus rapides. Frank mettra 111 minutes pour franchir le siphon et prendre pied dans la salle de la vasque de la Coudoulière. Pascal vient au soutien dans la cavité, pour sortir un peu de matériel.
Nos plongeurs retrouveront l’air libre à 21h30 et nous rejoindront au gîte de la Séranne chez Hubert Borg à 22h30. Nous partagerons un excellent diner préparé par Pascal, Olivier et Hubert. Au menu : melon, grillades, pommes de terre à la braise et fruits, le tout arrosé d’un rosé bien frais.
Anton nous fait revivre quelques moments de la plongée en nous déroulant la vidéo prise par Frank dans le siphon Touloum et la Salle des Provencaux.
Durant cette journée, l’équipe de surface s’est rendue au pied de la Séranne en face de la Serre des Perriers, une grotte en cours d’exploration et très bien placée sur une faille majeure sur laquelle se développe le réseau de la Coudoulière. Le terrain est pentu mais pas trop. Nous supposons que la Salle des Provencaux est située dans la même zone que la Serre des Périers. Nous définissons des endroits sur le petit chemin qui longe le pied des falaises de la Séranne. Les points extrêmes séparés de 70 mètres seront les stations de base à partir desquelles nous ferons la triangulation de la radiolocalisation. Au croisement de ces deux lignes se trouvera la balise qui sera installée dans la Salle des Provencaux. Nous profitons de cette randonnée pour monter à la Serre des Périers. Le porche est petit mais un bon courant d’air s’en échappe. Ça fait du bien car la température extérieure atteint les 35°.
Mercredi 13 juillet : C’est une journée de repos pour les plongeurs. L’équipe de surface, Daniel Caumont dit Jol, Pascal et Daniel Le Parisien, planchent devant leurs ordinateurs. Les données topographiques de la Salle des Provencaux sont avalées par VisualTopo et un premier KML nous indique que cette énorme salle est bien située sous la Serre des Périers. Jol est très satisfait de ce premier constat. Reste à la confirmer par la radiolocalisation du lendemain.
L’après-midi, nous nous rendons à l’évent de Coudoulière. Pascal rejoindra les trois plongeurs hollandais qui s’affaire à reconstituer leurs matériels et préparer la plongée du lendemain et descendra le bidon et les tubes de la balise.
Jeudi 14 juillet : Les plongeurs s’étaient donné rendez-vous sur le parking du Méjanel à 8h00 pour un départ en plongée à 10 heure. Mais tout ne se passera pas comme prévu car Jeroen nous passera un coup de fil pour nous signaler un problème sur un des scooters. Ils doivent réparer sur la plage du siphon. Le départ est donc repoussé de quelques heures.
Frank, comme convenu, ne replongera pas la siphon Touloum mais ira refaire un tour dans les autres galeries, galerie de la Balise, galerie Bobo pour tenter de trouver des départs oubliés dans la partie de la cavité géographiquement plus proche de la source de la Buèges.
A 9h45, Pascal, Sylvie, Hubert, Olivier, Jol, DC Le Parisien arrivent au petit parking de la Serre des Périers. Arrive Jean-Paul Paloc. Nous voici sur le chemin qui nous mène au col du sentier en face de la Serre des Périers. Nous déposons le matériel de radiolocalisation sous un gros chêne vert qui nous offre une grande zone d’ombre. Un petit vent nous rafraichit. Nous avons monté environ 10 litres l’eau et du sel pour améliorer le contact des électrodes du Cave-Link, le système de communication souterraine en SMS. Une mesure de l’impédance nous donne 1.6 kOhm ce qui est très bon. La liaison par le sol avec l’équipe souterraine devrait être parfaite.
A midi nous recevons un nouveau coup de fil de la part de Mireille du Méjanel qui passait par l’évent de Coudoulière. Elle nous informe que les plongeurs devraient être opérationnels dans la Salle des Provencaux vers 15 heures.
En effet, à 15h00 pile, le buzzer du récepteur de radiolocalisation émet un son strident signalant que la balise est en fonctionnement. Nous pouvons commencer la radiolocalisation. Une première visée nous renseigne de la direction de la balise.
A 15h15, c’est autour du Cave-Link d’émettre un son encore plus strident que le précédent. La liaison est établie avec Jan dans la salle. Ils sont bien arrivés sains et saufs. L’impédance de leurs électrodes n’est pas optimum. Elle indique 12 KOhm mais la liaison fonctionne bien sans dépenser trop de
puissance.
La triangulation continue ; nous relèverons cinq visées qui devraient converger en direction de la balise. Nous échangerons quelques messages SMS avec les plongeurs. Le dernier message de Jan nous informe que l’équipe souterraine quittera la grande salle vers 18h00.
L’équipe de surface replie le matériel et redescend tout doucement vers le parking des Périers. Elle
arrivera au gîte de la Séranne vers 18h30. Les plongeurs devraient sortir vers 21h00.
De très nombreux spéléos de divers horizons nous rejoignent et vers 20h45, nos plongeurs arrivent. Nous apprécions un apéro bien mérité et prenons place autour d’une grande table au-dessus de la maison d’Hubert pour partager un diner improbable : melon d’eau et melon jaune, huitres, truites sorties de la pisciculture du Méjanel, fruits, vins apportés par les uns et les autres. Les discussions vont bon train. La soirée s’achève vers 00H30.
Vendredi 15 juillet : Pascal et DC Le Parisien, travaillent sur les visées de la triangulation. Nous retiendrons les visées extrêmes (#0 et #4).Le croisement des deux visées nous renseigne sur la position de la balise : UTM WGS84 31 T 546187m E ; 4850045m N ; Alt. de surface : 433m. Compte tenu de la topographie de la Salle des Provencaux, la balise a été installée à l’altitude 235m.
Pendant ce temps, les trois plongeurs hollandais sont descendus dans la Coudoulière pour plonger dans la galerie Ri-Kiki et déséquiper les bouteilles de sécurité.
Samedi 16 juillet : Préparation de la présentation des résultats de la semaine pour les spéléos et les habitants de la commune.
A 18h00, pas loin de 40 personnes étaient au rendez-vous à la salle des fêtes de Pégairolles. Heureusement la salle est climatisée. Anton présente les différentes étapes de l’exploration étalées sur plusieurs années. Frank présente ses vidéos faites dans le siphon Touloum. Les spectateurs sont émerveillés de découvrir des telles images dans ces conduits noyés d’une eau cristalline. DC Le Parisien présente la technique de radiolocalisation. A la demande de Georges Capus, le maire de la commune, Frank présente le vidéo de la plongée dans la source de la Buèges qu’il a eu le mérite de faire en début d’année pour atteindre la profondeur de 111 mètres. La discussion continue autour des anciens plongeurs, Marc Douchet, Patrick Bolagno et Eric Puech. Georges Capus nous invite à rejoindre la marmite de sangria préparée à l’occasion du 14 juillet.
SPELEOMETRIE DE L’EVENT DE LA COUDOULIERE
Coordonnées de l’entrée de l’évent de la Coudoulière (station E6) : UTM WGS84 31 T 547055m E ; 4851.092m ; Alt. 194m
Longueur totale topographiée : 5696 m
Visées topographiques : 727
Développement : 5522 m
Dénivelé : 203 m Point haut : +89 m Point bas : -114 m
Longueur du siphon Touloum : 1736m avec un point bas à -94.60m
Alt. de l’entrée de l’évent de la Coudoulière : 194m Alt. du point haut de la Salle des Provencaux : 278m Alt. du point bas du siphon Touloum : 87m
Alt. du Lac/Plage du départ de la plongée : 171m
Alt. de la sortie du siphon Touloum, côté Salle des Provencaux : 172.75m
SPELEOMETRIE DE LA SALLE DES PROVENCAUX
Développement de la Salle des Provencaux : 398 mètres
Cette longueur est calculée à partir de la sortie du siphon Touloum jusqu’à l’extrémité SSW de la salle.
Le cheminement pour aller à la balise n’est pas compté.
Altitude de la sortie du siphon : 172.75m
Dénivelé pour atteindre le point le plus haut de la salle : 108m
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Document rédigé par Daniel Chailloux le 19 juillet en complément aux plans et topos joints. Relu par Pascal Mouneyrat
Participants: Sylvie MOUNEYRAT, Pascal MOUNEYRAT, Membres du Collectif Nébélé
Samedi 20 août 2022 : Arrivée des différents groupes de convoyeurs au Néb : Chanco, Philippe, Thierry, JP, Didier, Pascal, Sylvie, Mathieu, Picsou, Jean-Luc, Jérémy, Gaël, Antoine et Virginie
Près de 20 personnes au Nébélé dès ce samedi soir ! Un banquet en plein air anime cette première soirée des 30 ans. Pour la nuitée, deux groupes sont constitués afin de ne pas encombrer le gîte du Néb. Un bon groupe monte s’installer au cayolar Lukunebeheti.
Mise en place de la nouvelle buse à l’entrée du Nébélé :
Dimanche 21 août 2022 : Equipe 4 : Didier, Mathieu, Picsou, Pascal, Sylvie, Gaël - TPST : 9h
Objectif : salle des Croquants, repérage de la lucarne de jonction avec le Polichinelle.
Nous sommes la dernière équipe à descendre au Néb ce matin. Parcours tranquille jusqu’à l’escalade de la galerie du couteau, côté faille sud. Nous croisons la 3ère équipe qui fait demi-tour après avoir découvert la suite dans la salle des croquants. La corde d’escalade comprend un passage de nœud, une déviation et un fractio sur environ 25m. Puis la corde s’engage dans une diaclase, par un rétrécissement, puis une vire et après nous progressons en oppo sur une vingtaine de mètres jusqu’à la galerie du couteau … Après avoir transpiré à l’aise, ouf ! une bonne galerie ! Mais 20m plus loin, passages bas désobstrués dans la terre, désescalades de petits réseaux et corde de 5m dans une étroiture verticale. Nous sortons la massette pour gagner quelques centimètres de largeur … c’est déjà ça ! bref, c’est terreux, c’est sec, c’est étroit, c’est vertical … mais il y a un fort courant d’air. Subitement nous arrivons sur la margelle d’une grande lucarne de 2 à 3m de diamètre et d’un P20 qui donne sur la salle des croquants (3 gougeons en tête de puits et un fractio Y). Le sol est couvert d’une croûte d’argile qui s’écrase comme le bruit d’un biscuit que l’on croque. Le passage vers la jonction avec le Polichinelle est sur la droite dans une diaclase de 1m de large. 4m plus bas, il faut passer dessus et dessous des gros blocs instables, avant un passage bas encombré de cailloux. Une galerie de 5m de long et 2m de large s’ouvre sur la lucarne du Polichinelle, avec 30m de vide … superbe ambiance.
En cours de journée, arrivée de Bernard FUMEAU.
Et mauvaise nouvelle, il n’y a plus d’eau au gîte… les bidons et jerricans que nous avons tous amenés vont servir ! Romain et Yann partent en recherche d’un point d’eau potable ; ils le trouvent au cimetière d’Aussurucq. Ce sera la première des équipées d’eau qui se succèderont toute la semaine.
Lundi 22 août 2022 :
En cours de journée, arrivées de Sergio, Véro, Claude, Christian, Vincent et Babette.
Equipe 1 : Sylvie, Pascal, Thierry M, Didier
Objectif : ravitaillement à Intermarché + usine Etché + passage à la mairie d’Aussurucq pour se signaler et éventuellement demander la mise en eau du réseau d’eau domestique
Dans l’après-midi, balade à la doline de la mémé et visite au Lapin Crétin avec Christian et Audrey. Balade jusqu’au cayolar Lukunebeheti pour Didier et Thierry
Mardi23 août :
Equipe 2 : Antoine, Romain, Pascal, Yann - TPST : 8h (9h/17h)
Objectif : traversée et rééquipement en vue des Journées Aliénor de fin septembre 2022
- Remplacement de la corde du haut du P55 jusqu’à la base du méandre étroit de la Roume
- Remplacement de certains maillons rapides rouillés
- Remplacement de certains maillons rapides du P80 et doublage de certains amarrages en mono-points
- Modification d’équipement et mise en place de 2 fractionnements intermédiaires dans le puits de la boue
La traversée est toujours aussi belle -450m et +150 sur 2,8 km. C’est la première fois que Pascal la fait dans ce sens, hors de la campagne d’explorations qui l’aura permise. La marne est toujours aussi glissante. Il y a peu d’eau dans la cascade qui a vu un moniteur fédéral tomber le maillot en 2021 pour une séance de photos de charme.
Mercredi 24 août :
Equipe 5 : Christian, Sylvie, Pascal
Objectif : Lapin crétin - TPST : 4h (13h/17h)
Désobstruction au fond – 3 actions dont 1 qui a très bien marché
1 mètre cube de blocs sortis. Vue départ de méandre, gros bruit de courant d’air … trou très ventilé qui souffle très froid.
On peut rester pour continuer les actions de désobstruction malgré les gaz (1’30s pour évacuation) Trou très glaiseux. Plusieurs passages à élargir pour le confort.
Dimanche 28 Aout 2022 : Sortie Prospection sur Tourtoirac (24)
Participants : Thierry.B , Emmanuelle , Lionel.M, Sylvie.M , Pascal.M
Rendez-vous 10h30 à Tourtoirac et après un petit café direction « le trou du Croquemitaine ».
« Le trou du Croquemitaine ».
Repérage de cette cavité, une petite résurgence semi active, elle ne coule qu’en hiver…
Coordonnées Utm T31 X : 347.444 Y : 5015.073
L’exutoire n’a pas été repéré à ce jour, mais il doit être non loin de là, au bord de la rivière Auvezère.
Visite à la « Fontaine du Rozier » qui est en fait un regard sur le réseau du Croquemitaine.
Coordonnées Utm T31 X : 347.128 Y : 5015.989
Ancien lavoir avec une arrivée d’eau et une perte. C’est une situation assez particulière intéressante sur les deux cotés…
Sur l’amont importante arrivée d’eau bien aquatique selon Thierry qui s’est bien mouillé pour voir le départ pénétrable, une voute mouillante avec un bon courant d’air. Selon nos informations, cela aurait été franchie et une progression de 80 mètres aurait été faite…
Sur l’aval progression de 3 mètres, avec arrêt sur étroiture à élargir, cela semble passer ensuite… Pose d’un petit barrage filtrant, pour empêcher les feuilles et branchages de s’introduire dans la perte afin d’en limiter le CO2.
A revoir en peu plus tard pour la désobstruction et en hautes eaux pour en estimer le débit normal.
Visite à la « Exsurgence des Vergnes » entre Coulaures et Mayac.
Coordonnées à vérifier … Utm T31 X : 339.654Y : 5017.202
Exsurgence semi fossile à reprendre avec un très gros potentiel. Désobstruction déjà effectué par Thierry et les frères CHAVOIX il y a 30 ans et perdue de vue depuis…
Mardi 30 Aout 2022 : Sortie explo aux Douimes de droite (24)
Participants : Claude Antoine et Virginie Pouillade du SC Cern, Sylvie.Mouneyrat , Pascal.Mouneyrat
Rendez-vous 10h30 au parking. TPS : 5h. Objectifs de cette sortie :
1 : Visite, pour Antoine et Virginie, de la partie amont découverte par l’ASP (Association Spéléologique du Périgord) en 1995, refermée par éboulement depuis et réouverte cette année par Pascal M, Patrice Pierret, Sylvie M, Thierry Baritaud et Nicolas Labrousse.
2 : Escalades et explorations de départs en hauteur repérés au niveau de la grande coulée. Les escalades en artificiel à l’aide de la perforatrice ont été faites par Antoine et n’ont malheureusement pas abouties sur des suites pénétrables.
3 : Liste exhaustive du matériel nécessaire pour un rééquipement adapté pour des visites possibles et pour préparer les explorations des siphons en plongée car l’équipement actuel est celui posé, en première, par les membres de l’ASP de l’époque de la découverte.
A ce jour, il faudrait pour un équipement « sécurisé » :
- Dans la 1ère salle, passage en vire au-dessus des rubalises (protection des phénomènes argileux type « sapins ») et sécurisation en lien avec des blocs à la stabilité douteuse puis progression jusqu’au sommet de la coulée et descente : 1 corde de 30 mètres et 6 broches
- Pour accéder dans la 2ème salle : équipement de la désescalade par une corde de 30 mètres et 7 broches
- Equipement pour sécuriser la remontée dans l’éboulis suivant, avec une main courante en utilisant les anciennes cordes sur 15 mètres et 2 broches
- Petit puit avec départ en étroiture : élargissement de l’étroiture avec 1 à 2 tirs et pose de 6 barreaux métalliques pour faciliter la descente et la remontée avec la corde placée récemment.
4 : Réalisation de photos visibles sur le site SPELEBASE de l’ARIS et petites séquences filmées encore à monter…
Jeudi 1 Septembre 2022 : Sortie prospection a Falgueyret (24)
Participants : Sylvie.M , Pascal.M
Repérage de quelques cavités sur ce secteur de St ALVERE…
La 2° Exsurgence qui ne coulait pas est intrigante car en hiver le débit est important…
Avant qu’elle coule il faudrait dégager l’entrée avec pioche et pèle de chantier pour voir si c’est pénétrable… J’ai commencé mais je n’avais pas d’outils !!!
L’exploration du captage à été faite en 2001 et 2002 par L’ASP (David NAU et Pascal MOUNEYRAT) avec l’autorisation de la Mairie et du syndicat qui le gère.
La cavité développe 1128 mètres, et elle protégée par un siphon de 25 m très engagé et étroit sur les 5 premiers mètres…
Vendredi 2 Septembre 2022 : Sortie sur Borréze (24)
Participants : Thierry.B, Pascal.M
Recherche du puits de Pechmezel : 3 h de recherche sans le trouver, sauf pour un nouveau trou à élargir et explorer dans la même zone. On a dû passer à côté du puits de Pechmezel -35 sans le voir. La végétation à beaucoup changé et il a été vu, il y a très longtemps….
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Sylvie MOUNEYRAT, Serge NURIT
Participation a ce caussenard aprés plusieurs année, cause Covid...
On a repris contact avec le SC Nant(12) et croisé quelques conaissance...
Participants: Pascal MOUNEYRAT,
1ere sortie pour brochage a Serre des Périers, percage des trous et visite un peut partout dans le réseau pour voir les endroits qui soufflent...
Participants: Pascal MOUNEYRAT,
2 eme sortie pour brochage a Serre des Périers, mise en place des broches
Vire : 2 broches pour sécuriser le départ du premier puits
Départ du 1 puits de 10 m : 2 broches
Fractionnement 1 puits : 2 broches
Suite du puits P20 : 2 broches
Participants: Pascal MOUNEYRAT (ARIS), SC Nant (12), SC CERN(24)
Visite de l'aven jusqu'au terminus -125. Au fond 250 métres de méandres humide et étroit. Pas de suite évidante et pas de courant d'air... Sinon les puits sont beaux !!!
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Sylvie MOUNEYRAT
Prospection sur le massif pour retrouver quelques trous...
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Membres du SCP (24)
Repas des anciens du SCP
Visite de la grotte de Villars 2 avec désob et progression de 15 métres de plus.
Plusieurs scéances de désob a Falgueyret
Visite de la perte de la Forestoune (Travaux en cours)
Prospection autour du Bugue (24). Découverte et exploration de deux petit aven de -6 et -8 m
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Sylvie MOUNEYRAT
Prospection sur le massif pour retrouver quelques trous...
Parts : Pascal Mouneyrat, Claude Viladomat, Jean-Pierre Rouges, Daniel Caumont.
Suite aux précédentes visites de cette cavité au mois de juin (Daniel Caumont, Jean-Pierre Rouges, Sylvain Noyer) et au repérage d’un courant d’air sous une coulée lors de cette sortie vers –17, il est décidé de procéder à la désobstruction de l’orifice étroit ouvert dans une coulée derrière laquelle on aperçoit une possibilité de continuation. Le courant d’air y étant nettement aspirant lors de cette visite.
La montée sur le versant du massif s’effectue en suivant le tracé emprunté lors de la dernière sortie. Tracé cairné que l’on parcourt sans trop de difficulté en se frayant un passage parmi les lapiazs et autres barres rocheuses. Ensuite dans le bartas (à l’aide de sécateurs) jusqu’au sentier supérieur quant à lui précédemment débroussaillé par nos soins. Hasard de notre divagation sur le parcours on retrouve au passage l’entrée du fameux aven du Capelan que nous avions exploré il y a plus de quarante années et que nous avions précédemment recherché sans succès. Au premier jet de pierres il semblerait que ce dernier s’ouvre sur un puits d'une vingtaine de mètres. Il a été revisité par le GERSAM il y a une vingtaine d’années. Une plaquette rouillée en place témoigne de cette visite.
Dans la grotte, nous équipons quelques passage glissant car argileux avec des sangles et une échelle de 10 mètres. Ce qui n'est pas un luxe... La cavité est assez argileuse surtout dans son point bas. Sa température est de 16°, température très élevée mais en conformité avec celles (anormales) relevées dans les cavités de ce contexte de la Séranne (14° aux Pèriers, 14° au Rampaillou, 16° dans la salle des Provençaux)
5 tirs effectués par Pascal permettent de s’engager dans un conduit incliné de 0,80m x 1m environ sur 2,50 mètres de long lequel se prolonge étroit en profondeur sur 3 a 4 mètres environ (0,80 x 1m,50 env.) En se contorsionnant un peu on aperçoit au fond une sorte de conduit décalé que des jets de pierres ne peuvent malheureusement pas atteindre. Un rognon de calcite masque la vue totale. Celles ci aboutissent sur un petit redan qui leur fait barrage. La suite est évidente. On en voit suffisamment pour s’en assurer. Vers 16h, le courant d'air soufflant bien perçu vers 14 h 30 est plus faible bien qu'alternativement présent, avec légère aspiration. L'équilibre des températures avec l’extérieur de la cavité en est sans doute la cause.
La grotte : La grotte du Capelan (ou du Roc Brun) se présente dés son entrée par un porche qui correspond à la partie supérieure (Trou de Serrure) d’un méandre. Ceci explique pourquoi il n’y a pas de galerie horizontale classique de type grotte dans son prolongement.
La galerie qui prolonge ce porche d’entrée et qui remonte, terreuse et encombré de blocs poussiéreux, correspond à une partie de ce méandre, qui a l’endroit même où ce dernier forme un coude sur la gauche, a été recoupé par l’érosion du versant du massif. De ce fait ce dernier s’est en partie comblée d’éboulis provenant de l’extérieur. Tout cela explique que nous ne sommes pas dans une configuration de grotte classique mais dans une cavité dont la morphologie s’apparente à celle d’une paléo perte lorsque la vallée de la Buèges en était à ses tout débuts de creusement. Le vestige de ce niveau d’érosion est représenté par la plaine de Lacan actuelle qui côtoie comme l'entrée de la cavité la côte des 550 à 570 mètres NGF.
Si l’on observe bien le parcours de la cavité ensuite, parcours descendant progressivement on s’aperçoit que cette dernière se développe dans ce méandre dont les sinuosités sont comblées en toutes ou parties et de haut en bas par la calcite. D'où les différents ressauts qu'elle présente qui ne sont que des éléments épars de remplissage. Ce méandre qui est orienté à 300 degrés au point le plus bas de la cavité recoupe une galerie horizontale qui lui est probablement antérieure. Ces 300 degrés qui sont loin d’être anodin indiquent la pénétration de la cavité en plein massif en direction du secteur qui nous intéresse eu égard la traversée de la Séranne par le réseau de la Buèges, c’est-à-dire en gros la plaine de la Cisternette et son extension vers l’aven du Couchant. Une région vers laquelle se dirige un des réseaux actifs de l'aven de la Leicasse !.
Bien sûr, nous sommes hauts dans le massif à la grotte du Capelan, c’est un fait, mais au point bas de la cavité (-17) nous sommes au niveau du débouché du puits du Robot de la Leicasse lorsque celui-ci perce le plafond de la grande galerie qui prolonge avantageusement cette cavité.
Nous sommes haut bien sûr (280 m) aussi au-dessus, et loin (800m) de la salle des Marseillais. Mais, il faut se le mettre bien en tête nous sommes toujours dans le contexte de cette salle, c'est-à-dire quelque part sur le trajet amont de la Buèges souterraine.
Ce n’est pas par hasard si nous avons décidé d’attaquer cette cavité…
On en saura plus à la prochaine sortie.
Daniel Caumont , Le 04 novembre 2022
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Antoine CLAUDE (24)
Visite de l'aven jusqu'à -120, en évitant la boue du fond ...
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Antoine CLAUDE (24), Ginoux (24)
Visite de la Grotte du Garrel jusqu'à la "Salle des Pas Perdus", et autres parties ...
Participants: Pascal MOUNEYRAT, Antoine CLAUDE (24), Ginoux (24), Gringo (12)
Visite de l'aven en crue !!!. En évitant la boue du fond ...
Participants: Sylvain Noyer, Jean-Pierre Rouges, Claude Viladomat, Daniel Caumont.
La grotte n°2 des Fontanilles (*) s’ouvre sur le massif de la Selette à 485 mètres au nord-nord-est de la grotte des Fontanilles n°1 et 830 mètres au nord des ruines du Mas des Roses. Son entrée est une sorte d’échancrure de 5 m de long pour 2 m de large ouverte sous le versant pentu du massif à quelques mètres d’un sentier qui à partir de la longue et large piste principale qui raye ce secteur rejoint une grande combe descendant vers l’Hérault.
Cette cavité s’ouvre sur le contexte hydrogéologique de la résurgence des Fontanilles dont l’entrée se trouve en contrebas du massif en bordure de l’Hérault 1200 mètres au nord.
Le choix de son exploration était lié à sa proximité de l’anticlinal de Viols-le-Fort qui termine sa course non loin de là dans le tout proche ravin. Le contact de cet anticlinal avec la partie tabulaire que constitue le causse de Puèchabon à la charnière de laquelle se trouve ce secteur du massif de la Selette étant intéressant quant à la possibilité de pénétrer en profondeur vers le réseau de la résurgence des Fontanilles dont les galeries terminales explorées (en plongée) sont distantes de moins de 500 mètres à vol d’oiseau.
Une sortie qui faisait suite à une précédente au cours de laquelle un départ derrière des concrétions avait été découvert par Jean-Pierre Rouges. Une désobstruction s’avérant nécessaire.
Un puits de 5 mètres équipé par un train d’échelle permet de prendre pieds sur un éboulis en éventail et en forte pente qui s’engage vers l’Est dans la partie la plus importante de la cavité. A sa base et au bout d’une vingtaine de mètres de parcours pentu sur de la pierraille instable on se trouve dans une sorte d’amorce de galerie de 7 à 8 mètres de large et de 3 à 4 mètres de haut. En son extrémité et vers le nord, un passage bas en étroiture donne dans une sorte de réduit (3m x 4m) prolongée en hauteur par une cheminée impénétrable. Sur des draperies sont gravés les signatures de Jean-Louis Galera (1974) de René Roux et du GERSAM et de Claude Duglery du SCAL. Il n’y a pas de notable prolongement visible. Un faible courant d’air probablement issu des lapiazs subjacents est cependant perceptible dans cette cheminée.
Au sortir de l’étroiture de ce réduit, juste en face et à la base d’une cheminée remontante et parmi les concrétions un pertuis laissait apparaître une suite possible mais sans courant d’air cependant. Son attaque à l’explosif assez compliquée (plus d’une dizaine de tirs par Jean Pierre Rouges et Claude Viladomat) ont permis de descendre un P5 prolongé par un méandre malheureusement colmaté.
Il n’y a vraisemblablement pas d’espoir de trouver une suite notable dans cette cavité. Les moindres recoins ayant été scrupuleusement fouillés.
A noter : quelques ossements épars d’enfant dans l’éboulis et quelques chauves-souris (Pipistrelle)
(*) selon inventaire de Jean-Louis Galera. Explokarst n°1 (CLPA)
Daniel CAUMONT
Le 29 décembre 2022
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